Chouette, c'est lundi...

Ce matin, j’ai reçu un mail intitulé : «  Souriez, c’est lundi ! »  avec  comme argumentaire : «  Le problème, ce n’est pas le lundi, c’est le job ! ». J’ai trouvé le discours bien vu et accrocheur pour le coup ! Effectivement, à bien y réfléchir, pourquoi  nous sommes nombreux à ne pas aimer le dimanche soir ? Certes, cela date du temps où nous étions écoliers où, après un chouette Week-end de détente, de sorties en famille ou de jeux avec les copains, il fallait non seulement se coucher tôt mais se préparer à une nouvelle semaine ! Un soir maudit, un soir pourri… où même à table, nous finissions les restes de la semaine… Une fois adultes, c’est un peu le même scénario…Mais, une fois entrée dans la vie active, cette hantise du dimanche soir ne devrait plus avoir de raison d’être si nous sommes heureux dans notre job. Au contraire, nous devrions être curieux de ce que la nouvelle semaine va nous apporter : Quelles rencontres professionnelles allons-nous faire ?  Quels challenges allons-nous réussir ? Alors pourquoi ne pas avoir qu’une hâte, celle de recommencer une nouvelle semaine ?  C’est donc à considérer comme un signe le jour où le dimanche soir devient un soir de mal-être, d’appréhension … il y a un an, chaque dimanche soir, j’analysais ma semaine et essayais de trouver un événement sympa qui pourrait m’aider à passer le cap du dimanche soir : la perspective de la zumba du mardi me donnait le courage de tenir jusqu’au mercredi où je ne travaillais pas et si par bonheur, nous recevions ou allions chez des amis le Week-end, j’avais de nouveau le motif pour tenir jusqu’au vendredi soir… à y repenser, c’est triste comme état d’esprit… toujours se projeter pour mieux faire passer le présent ! Et quand je parle du présent, c’est juste le boulot avec tout ce que cela implique : le patron, les missions, l’ambiance avec certains collègues. Mais quand tout cela ne va pas, ça l’emporte sur tout le reste et a des répercussions sur l’ambiance à la maison.  Il y a un an, quand j’ai réalisé que toutes les semaines, c’était la même chose, j’ai décidé de me prendre en main et de faire un bilan de compétences. Les échanges avec la consultante m’ont fait un bien fou et m’ont rassuré sur le fait que j’avais des aptitudes et des compétences…cela peut sembler fou mais quand le doute s’installe, même les évidences n’en sont plus et seul un regard extérieur peut nous aider à avoir une meilleure estime de soi. Ce bilan de compétences, c’est comme si, je m’accordais de prendre du recul sur soi, sur tous ces évènements qui nous pourrissent le quotidien et d’oser y mettre un nom : la lassitude… à la fin de ce bilan, j’y voyais clair : je devais me prendre en main, changer d’environnement car il était évident que j’allais mourir à petit feu si je restais à ce poste. Est-ce vraiment beaucoup demander d'avoir hâte que le lundi arrive??