Un autre regard : un Oeil de cochon, un Oeil de vipère !

En fait, au départ, j’allais consulter cet ostéopathe parce que j'avais mal au dos: j'étais tombée sur les fesses au travail à cause d’une flaque d’huile dans le parking. Je me suis dit qu’il y avait certainement des vertèbres à remettre en place. Mais à peine, a-t-il commencé à me manipuler qu’il m’observe et me demande : 

«  Depuis quand avez-vous les yeux comme cela ? »

J’avoue que j’ai été déstabilisée… j’ai un léger strabisme de naissance : enceinte, ma mère a contracté la toxoplasmose ce qui a provoqué une cicatrice au milieu de l’œil droit. A cause de cette cicatrice, mon œil droit ne voit qu’en périphérie et quand la fatigue se fait sentir, il ne fixe plus et a tendance à converger vers l’intérieur. Cela m’a beaucoup complexée et encore aujourd’hui, il peut m’arriver de ne pas regarder les gens en face, de peur qu’ils ne voient que cela de moi.

«  Comment ça, comme ça ? »

«  Ben, vos yeux, ils ne sont pas de la même couleur ! »

Pour ce qui était de la couleur de mes yeux, je suis née avec les yeux marrons et depuis quelques années (je ne sais pas précisément dire depuis quand), l’œil gauche s’est éclairci et est devenu vert. L’ostéopathe me dit qu’il serait intéressant de retracer à quelle période mes yeux ont commencé à changer de couleur. Comme je suis droitière, il m'a expliqué que, selon ses croyances, cela signifiait que mes aïeux m’avaient confié une mission, ma mission de vie !! Il m'a précisé que l'oeil droit était l'héritage du père et l'oeil gauche de la mère. Il m’a demandé alors si je dormais bien… étonnée qu’il y ait potentiellement en lien avec ses manipulations, je lui raconte tout de même mes difficultés à avoir un sommeil réparateur et mes nombreux levers nocturnes. Il m’explique alors que mon envie fréquente d’aller aux  toilettes pour lui a son interprétation : cela indique que je souhaite ainsi marquer mon territoire car je ne trouve pas ma place.

Même s’il n’a pas réussi à ce que je dorme mieux, il a été le 1^er à me parler de mission de vie.  Et là, j’ai été plus réceptive.

Conclusion : je devais trouver quelle était la mission qu’avait pu me confier mes aïeux avant de mourir ?  Et au fond de moi, j'avais la conviction que c'était du côté de mes grand-mères qu'il me fallait chercher.